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Témoignage: “J’Ai Quitté Mon Mari Alors Que J’Attendais Notre Deuxième Enfant”

Avant de vivre dans ce bonheur, Valérie a vécu une épreuve très difficile pendant l’un des moments où elle était la plus sensible et la plus vulnérable de sa vie: elle s’est séparée de son mari alors qu’elle attendait leur deuxième enfant.

Valérie nous partage son histoire particulière

Mon ex-mari et moi avions tout pour être heureux: une bonne situation, une maison dont nous étions propriétaires, une jolie petite fille… Cela dit, je sentais bien que la passion entre nous était bien moins forte que durant les premières années. Mais après plus de 10 ans de relation, quel couple vit encore dans la passion du début?

Nous nous sommes connus assez jeunes, et autant dire que pour moi il était ma première relation vraiment sérieuse. Nous sommes très rapidement tombés amoureux l’un de l’autre et cette relation coulait de source: c’était lui pour toute la vie, je le savais. La suite est assez simple et commune à beaucoup de couples: nous avons emménagé ensemble, nous nous sommes mariés, nous avons acheté une maison et nous avons fait un bébé. J’étais heureuse et fière de la famille que nous construisions, et même si nous avions certaines différences et tous les deux un caractère bien trempé, je croyais que lui aussi l’était.

Après la naissance de notre première fille, nous avons eu un peu de mal à nous retrouver. Mon mari travaillait beaucoup et j’étais si souvent seule avec ma fille qu’il a rencontré quelques difficultés à prendre une place entre nous. Il se sentait comme extérieur à notre famille. Mais avec l’aide d’une thérapeute familiale, nous avons surmonté cette épreuve et la vie est redevenue douce, du moins à première vue.

Lorsque mon mari m’a proposé de faire un deuxième enfant, j’étais tellement ravie que je lui ai dit oui de suite! Notre première était encore très jeune et la crise à peine derrière nous, mais j’ai pris sa demande pour une envie claire de reconstruire quelque chose.

Une deuxième grossesse rapide

J’ai donc arrêté ma contraception dans le mois qui a suivi cette demande et, à ma grande surprise, je suis tombée enceinte presque directement. J’étais un peu angoissée, mais tellement heureuse de revivre une nouvelle grossesse, de porter à nouveau la vie et l’enfant de mon mari. Quand je lui ai annoncé, il a excisé un petit sourire presque forcé et m’a juste dit: “ah, super”. Je vous avoue que je me suis un peu retrouvé bête face à sa réaction. Je ne m’attendais pas à ce qu’il hurle de joie et se mette à pleurer dans mes bras, car cela n’était pas son tempérament de base, mais un peu plus d’entrain m’aurait rassuré. Le soir-même, lors du repas, je lui ai demandé s’il était vraiment heureux de cette nouvelle ou s’il regrettait finalement, car sa réaction m’avait semblé très neutre.

Il m’a alors rassurée sur le fait qu’il était très heureux, mais que l’annonce ne l’avait pas autant surpris ou touché que pour notre première fille. J’ai laissé couler, me disant que c’était certainement dû à son caractère tempéré. Nous avons vécu les premières semaines comme cela. Je le trouvais un peu distant, mais à chaque fois que je lui posais la question, il me disait que tout allait bien et que je me faisais des films, que c’était mes hormones qui me rendaient plus sensible, etc. J’ai fini par le croire et me dire que cette grossesse m’angoissait peut-être un peu trop et que je devais relâcher la pression.

Une soirée pas comme les autres

Mais un soir, tout a basculé: je finissais le travail plus tard, comme tous les vendredis, et c’était lui qui allait chercher Emma et rentrait à la maison avec elle le temps que je termine ma journée.. Chaque vendredi, lorsque j’ouvrais la porte d’entrée, Emma m’accueillait avec un énorme “maman” en me sautant dans les bras. Ce soir-là par contre, la maison était vide et seule la petite lampe du salon était allumée. Il m’attendait dans le sofa. J’ai cru une seconde qu’il me préparait une surprise en amoureux, mais j’ai tout de suite compris à son air grave que quelque chose n’allait pas. Je lui ai demandé où était Emma, il m’a dit qu’il avait demandé à sa sœur de la garder et qu’il devait me parler.

“J’ai quelque chose à t’avouer”

C’est à peu près comme cela qu’a commencé sa phrase. Le reste est comme une descente aux enfers. Il m’a expliqué qu’il n’était pas heureux dans cette vie que nous construisions, qu’il avait envie de s’en échapper et qu’il avait accumulé ainsi les relations extra-conjugales et les mensonges, mais qu’aujourd’hui il n’en pouvait plus de mentir, ni à lui, ni à moi. Il m’a également dit que sa vie manquait de pep’s, d’aventures, de rires et de sorties.

La suite de la discussion est assez floue, mais fût dans le même style. J’étais littéralement sous le choc. Je n’arrivais pas à croire ce qu’il me disait. C’est vrai que notre vie était assez simple et tournait principalement autour de notre famille, que j’avais peu de loisirs et que l’on ne sortait pas souvent… mais je travaillais, je m’occupais de ma fille et de ma maison, et en dehors de cela nous faisions quelques extras ensemble mais surtout, je ne lui interdisais jamais une sortie entres amis.

L’incompréhension

Pourquoi avoir fait un deuxième enfant? Qu’allons-nous faire? Vais-je accoucher seule? Que vais-je dire à ma fille? Toutes ces questions ont tourné dans ma tête et je n’arrêtais pas de pleurer. Devais-je le quitter? Allait-il me quitter? Tout cela était si flou, et j’avais tellement besoin de mes certitudes pour vivre au mieux cette grossesse.

Pendant un moment, nous avons vécu dans un espèce de brouillon relationnel. Pas vraiment ensemble, pas séparés non plus. Personne n’osait prendre de décision. Et puis un jour, un message que mon mari a reçu m’a fait entrer dans une colère noire. C’était une de ses maîtresses. Il a tenté de le cacher de suite mais j’ai vu à l’expression de son visage que c’était quelque chose de compromettant. Je lui ai alors demandé de prendre ses affaires et de partir. J’étais effondrée et lui aussi, mais je ne pouvais plus vivre de la sorte. C’était moi et notre famille ou sa vie avec ses conquêtes… mais pas les deux.

Enceinte et mère célibataire

Pendant quelques mois, nous avons vécu séparément. Il venait chercher Emma 2 à 3 fois par semaine et pendant ce temps-là je me retrouvais seule avec mon ventre qui grossissait. Il prenait bien quelques nouvelles, mais de mon côté j’étais tellement en colère que je lui en disais le moins possible. Je voulais qu’il ouvre les yeux et qu’il voit à quel point cette situation était un gâchis incroyable. Ceci dit, je me suis battue pour ne pas perdre notre famille. M’imaginer vivre sans lui et divorcer m’était impossible. Il était mon mari, mon amour, le père de mes enfants. Mon cœur était littéralement brisé et je lui en voulais tellement.

Après plusieurs mois de séparation, il est finalement revenu. La naissance approchait à grand pas et j’étais de plus en plus nerveuse à l’idée d’accoucher en tant que mère célibataire. Puis un jour nous avons échangé quelques messages et il m’a parlé de son envie de revenir, de nous donner une autre chance. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’étais mélangée entre la joie, l’envie de dire oui et en même temps de lui dire non à cause du sentiment de cassure que je ressentais

Après beaucoup de discussions, nous avons décidé de retenter le coup. Notre deuxième fille est née quelques jours après son retour et un sentiment d’amour énorme est revenu nous envahir. Notre famille était de nouveau réunie. Nous avons été heureux de nouveau pendant un moment.

Après quelques mois, une nouvelle cassure

Mais même si j’aimais ma famille, une énorme cassure avait été créée suite à cette période difficile. Je n’arrivais plus à lui faire confiance et je ressentais un tel sentiment de colère contre toute cette situation, malgré le fait qu’il essayait de toutes ses forces de se racheter, en vain. Mon cœur avait été brisé et mes sentiments pour lui s’éteignaient peu à peu.

La décision fut très difficile à prendre, mais j’ai décidé de partir à mon tour. Cela a quelque chose de très ironique finalement, et parfois je me dis que je n’aurais jamais dû lui laisser l’opportunité de revenir alors que j’étais enceinte. Parce qu’aux yeux de tous, je suis celle qui a quitté le père de ses enfants, qui a brisé sa famille et c’est parfois lourd à porter.

Trois ans plus tard, je construis une vie sans l’homme qui est aujourd’hui mon ex-mari, avec mes filles en garde alternée, mon compagnon Victor et son fils de 6 ans. Ensemble, nous sommes très heureux et nous profitons de nos moments à cinq et à deux. Je redécouvre l’amour et le bonheur dans les bras de mon compagnon. C’est une vie très différente de mon ancienne vie de femme mariée, et à dire vrai être une femme divorcée n’était pas du tout le rêve de ma vie… Mais je me sens sereine et en paix avec moi-même, car je sais que je suis aimée pour ce que je suis et que même si ma vie n’est pas parfaite, elle est vraie et correspond à mes valeurs.

D’autres témoignages de mamans

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Nấu Món Ngon Từ Thịt Heo Cho Bé Ngon Nhất

Cách nấu món ngon từ thịt heo cho bé dinh dưỡng nhất:

Thông thường, món ăn dễ thấy nhất cho bé là nấu cháo thịt heo pha thêm rau củ… các mẹ có thể tham khảo vài món ở đây: Cách nấu cháo thịt băm cùng với cà rốt cực bổ dưỡng cho bé. Đối với thịt heo là thực phẩm phổ biến, dễ tìm, rẻ và ngon nhất cho các món ăn, tuy nhiên vì con trẻ khó tiếp nhận các chất dinh dưỡng một cách bình thường, để nấu được món ngon từ thịt heo cho bé thì các mẹ nên chú ý: – Nhiều mẹ ngâm gạo trước khi nấu cháo cho bé. Làm như vậy cháo sẽ nhanh nhuyễn hơn. Các mẹ cũng có thể đun sôi gạo từ buổi tối, để đến sáng hôm sau khỏi mất thời gian dậy sớm để chuẩn bị một nồi cháo nhừ nữa. – Muốn cháo được thơm ngon, bạn hãy lặt một nắm lá rau xanh (rau muống, rau ngót, mồng tơi, rau dền…) băm nhuyễn rồi cho vào cháo khi thịt đã chín. Chờ cho rau chín bạn mới cho một thìa dầu ăn vào nồi cháo, đun sôi tiếp trong 5 phút là đã có một nồi cháo ngon cho bé nhà bạn. – Không nên nấu một nồi cháo to đùng và cho bé ăn cả ngày, có thể sang…ngày hôm sau. Điều này kéo dài sẽ làm cho bé chán ăn, không bị kích thèm ăn nữa.- Không nên lạm dụng nước hầm xương để nấu cháo cho bé. – Hạn chế sử dụng máy xay sinh tố để chuẩn bị các món cháo cho bé. Hãy để cho bé tập nhai và phát triển xương hàm một cách bình thường. Nhiều mẹ sử dụng máy xay sinh tố sẽ tạo nên thói quen xấu cho bé! Gợi ý món ngon cháo thịt heo rau muống cho bé – Để không mất công xay nhuyễn thịt mà vẫn có được món ngon từ thịt heo cho bé giữ lại nhiều chất dinh dưỡng nhất, mẹ hãy băm thịt thật nhuyễn, nhặt bỏ nhưng sợi gân xơ, sau đó đánh tan với nước lạnh rồi cho vào cháo còn đang nguội rồi mới đun sôi cho chín thịt. Như vậy, thịt không bị vón cục và bé ăn rất dễ dàng.

Nguyên liệu: – Gạo 30g (3 muỗng canh vun) – Thịt heo nạc 30g (2 muỗng canh thịt) – Rau muống 30g (3 muỗng canh) – Dầu 10g (2 muỗng cà phê) – Nước 300ml (gần 1 lon sữa bò)

Cách làm: – Đầu tiên mẹ hãy vo sạch gạo, cho vào nồi nước, nấu nhừ thành cháo – Thịt heo băm nhuyễn – Rau muống xắt nhuyễn. – Thịt heo xào với 1 muỗng cà phê dầu cho vào cháo, sau đó cho rau muống vào. Nấu cho chín thịt, rau nêm nếm cho vừa ăn. Cho cháo ra chén, thêm 2 muỗng cà phê dầu ăn trộn đều. Món ngon này từ thịt heo bổ sung thêm rau.

Chúc mẹ và bé có được những món ăn ngon từ thịt heo đơn giản mà dinh dưỡng như thế này nha.

Tác giả: Nguyễn Tiến Dũng

Témoignages : “J’Ai 35 Ans Et Je Cohabite Avec Ma Mère”

Un accident de parcours, une envie subite de retomber en enfance : qu’importe la raison, parfois la vie nous amène à retourner vivre sous le même toit que notre mère. Des cohabitations pas toujours évidentes, ou au contraire nécessaire pour l’une ou pour l’autre. Des sortes de plongées dans les souvenirs d’enfance bringuebalés dans ses idéaux d’adulte.

Trois générations sous le même toit

C’est ce que vit par exemple Véronique, 33 ans, divorcée et mère de deux filles. Aujourd’hui, elles vivent depuis deux ans et demi, sous le même toit que sa propre mère Andrée*. Si au départ, c’est Véronique qui a demandé à sa mère de venir vivre avec elle, aujourd’hui elle ne rêve plus que d’un chose : retrouver son indépendance. “Il faut que ma mère parte de la maison. Je ne veux plus qu’elle lave mon linge ou qu’elle copine avec les autres mères de l’école de ma fille”, débute-t-elle.

Alors qu’elle se sépare d’avec son mari, le père de ses filles, la trentenaire ne s’en sort plus ni financièrement ni psychologiquement, au point qu’elle lance un véritable appel au secours à sa mère. “Un soir, alors que la nounou de la plus jeune venait de me lâcher, j’ai fini par craquer”, raconte-t-elle. Elle appelle alors sa mère qui lui répond “Sèche tes larmes, maman arrive !” Et elle a débarqué dès de lendemain.

Dès lors, Andrée prend absolument tout en charge. Plus besoin de nounou, par exemple, “Mamie Poppins” venait pour les sauver. “Mes filles étaient ravies, moi aussi. Quant à ma mère, elle avait rajeuni de quinze ans ! Moi je pouvais enfin souffler. Le soir, quand je rentrais du boulot, les filles étaient en pyjama, je n’avais plus qu’à les embrasser, puis mettre les pieds sous la table”, se souvient Véronique. Mais ce qui au départ devait rester temporaire s’éternise finalement dans le temps. Trois générations qui cohabitaient sous le même toit devenait peu à peu leur mode de vie. “Il fallait que ça cesse, mais je n’arrivais pas à en parler à maman. A chaque fois, elle coupait court en me disant que tant qu’elle me sentirait fragile, elle resterai pour veiller sur moi. Au fond, je savais bien qu’elle avait encore plus besoin de moi que moi d’elle. Elle vivait seule depuis la mort de mon père, et avec nous elle avait retrouvé un foyer. Mais moi j’étouffais”, déplore Véronique, à demi-mots.

Comment la chasser, alors qu’elle avait accouru quand j’étais si mal ? Comment la mettre dehors, maintenant qu’elle sous-louait sa maison dans le Midi ?

La solution est venue d’une discussion avec son ex : ils se mettent d’accord pour adopter la résidence alternée. “Il était enfin prêt, sa nouvelle compagne aussi. Et moi je suis archi-prête à commencer ma nouvelle vie de mère célibataire et profiter de mes semaines en solo”, s’enthousiasme alors la trentenaire. Andrée n’avait donc plus vraiment de raison de rester. A priori, le message est passé puisque qu’elle a prévu de repartir dans le Sud le mois prochain. Je sais qu’elle appréhende, mais sa vie est là-bas. “Et il faut en finir avec cette cohabitation bricolée. Il est temps de couper le cordon. Pour moi comme pour elle”, conclut alors Véronique, en admettant que sans doute parfois, sa mère lui manquera.

Une situation pas si temporaire

Ensuite vient Roxane, 38 ans, célibataire et sans enfant. Elle vit avec sa mère Marie* depuis maintenant cinq ans. Une mère avec qui elle a toujours eu une relation fusionnelle. “Mon père a quitté ma mère quand elle était enceinte de moi. Elle a trimé pour m’élever, et je passerai ma vie à essayer de lui rendre tout ce qu’elle m’a donné. Voilà pourquoi elle habite chez moi depuis cinq ans”, commence la jeune femme. Cette cohabitation s’est faite à la suite d’une rupture : sa mère, esseulée après le départ de son nouveau compagnon avec qui elle vivait depuis plusieurs années, est venue s’installer chez sa fille. “Je me souviens du jour où elle est arrivée dans mon studio avec ses valises et son air fatigué”, sourit-elle tristement en avouant que ce jour-là, elle avait pensé tout bas qu’elle prenait pour perpète.

J’avais 33 ans, et la personne qui m’attendait le soir c’était maman. J’avais vraiment le sentiment de régresse

Mais sans vraiment prendre conscience de ce qu’il se jouait malgré tout. A l’époque, elle était dans une période super-légère. “J’étais jeune, je gagnais ma vie et je sortais tout le temps. Je rentrais à peine chez moi, autant que ça la dépanne ! Je lui ai laissé mon lit ; moi, les rares soirs où je rentrais, je dormais sur la chauffeuse du salon… et le matin, ça sentait le café et les tartines grillées, comme quand j’étais enfant”, se souvient-elle.

Les jours s’enchaînaient et rien ne changeait. Si au départ Marie se faisait discrète, elle a fini par défaire ses valises et transformer l’appartement en chez-elle. “Les premières semaines, elle osait à peine déballer ses affaires, elle me répétait que c’était temporaire. Mais avec son salaire, on savait bien, toutes les deux, que c’était mal barré. Au bout de quelques semaines, elle a fini par s’installer véritablement”, raconte Roxane. Avant de poursuivre, “j’étais consciente de ce qu’il se passait, mais j’avais la tête ailleurs : je venais de rencontrer quelqu’un dont j’étais très amoureuse… Sauf que cet homme m’a quittée du jour au lendemain, et mon retour à la maison a été douloureux”.

A ce moment là, Roxane avait 33 ans, et la seule personne qui l’attendait le soir c’était sa maman. “J’avais vraiment le sentiment de régresser. Ma mère, l’abonnée aux chagrins d’amour, me regardait tristement, comme si elle retrouvait en moi un copier-coller de sa vie gâchée. L’ambiance, dans le studio, était sinistre. Plus elle me couvait, plus je déprimais. Par intermittence, je redevenais l’ado rebelle, sans doute pour me protéger de cette fusion dangereuse. A ceci près que j’avais grandi et que je ne supportais plus de lui faire de la peine…”, continue la jeune femme.

Aujourd’hui, Roxane a de nouveau un homme dans sa vie. Mais il sort d’un divorce, alors on va avancer lentement. La cohabitation avec sa mère devient de plus en plus difficile. Pourtant, elle sait bien que sa mère dépend encore d’elle pour vivre. Pas seulement financièrement. “Désormais, tout tourne autour de moi. Comme si elle avait mis sa vie en retrait. J’ai peur de lui faire du mal, mais je vois bien que cette situation est malsaine et dangereuse pour moi”, se raisonne-t-elle enfin.

Faire cohabiter sa mère et sa famille, un pari dangereux ?

Mona a 35 ans, deux enfants et toute la petite famille cohabite avec sa propre mère Myriam depuis trois ans. Durant son enfant, Mona se souvient surtout des absences de sa mère. “Grande amoureuse, elle s’emballait facilement et souvent. Pour elle, l’amour passait avant tout, même avant nous. Avec ma sœur, on a très tôt appris à faire sans elle. Quant à papa, il vivait en Espagne avec sa nouvelle épouse. Lorsque maman revenait de ses voyages, c’était la fête. Elle ne vivait plus que pour nous. Jusqu’au coup de cœur suivant”, débute la trentenaire.

Aujourd’hui, ça fait déjà trois ans que Myriam s’est installée chez sa fille. “C’est mon mari, ange de patience et de tolérance, qui a proposé de l’héberger quand elle s’est retrouvée à la rue après sa dernière rupture. Mais aujourd’hui il ne rêve que d’une chose : qu’elle reparte ! Moi j’appréhende le jour où elle devra quitter la maison. Elle approche les 70 ans et n’a pas de retraite”, poursuit Mona, partagée.

Récemment, mon mari m’a lancé un ultimatum, du genre : c’est elle ou moi. J’ai compris le message. Je réalise que j’ai du mal à faire passer ma propre famille avant ma mère

Mais la jeune femme n’aime pas se plaindre. Partager ce quotidien avec sa mère les a rapprocher en réalité. “Au début, c’était un vrai bonheur de la voir si présente auprès de mes enfants. Je sais que ça lui a permis de se racheter. La mère défaillante a voulu devenir la grand-mère idéale. C’est une sorte de réconciliation, via la génération d’après. Mais elle en fait trop. Et au quotidien, tout est devenu pesant. Avec mon mari, nous nous disputons de plus en plus”, continue Mona, dépitée. Son mari supporte de moins de moins cette relation triangulaire. “Ma mère le critique beaucoup, et lui commence à lui répondre. Avant, il craquait en cachette, le soir, sous la couette. Progressivement, il s’est mis à critiquer son parfum, ses petites habitudes… Je le comprends, il est à bout. Mais lorsqu’il s’en prend à maman, je lui en veux : c’est ma mère, il ne faut pas y toucher !”, s’énerve-t-elle.

Mona sait qu’au fond, son mari et sa mère s’aiment bien tous les deux. Mais l’animosité grandit et il va falloir trouver une autre solution. “Récemment, mon mari m’a lancé un ultimatum, du genre : c’est elle ou moi. J’ai compris le message. Je réalise que j’ai du mal à faire passer ma propre famille avant ma mère. Elle qui nous avait toujours mis au second plan… C’est sans doute maintenant que je vais enfin pouvoir grandir et penser à moi, et à mon couple, d’abord”, conclut-elle.

Cohabiter avec sa mère : “On se retrouve à porter celle qui nous a portée”

Marie Claire : Qu’est ce qui se joue dans cette “colocation” peu ordinaire ? Pourquoi est-ce, en général, si compliqué ?

Isabel Korolitski** : Cette colocation est rarement neutre : elle répond, le plus souvent, à une attente masquée. C’est parfois l’occasion de réparer les blessures du passé. Dans mon cabinet, j’entends des patientes qui sont toujours dans cette quête de l’amour maternel. Quitte, parfois, à mettre leur vie de femme en danger, en donnant soudain la priorité à leur mère. Cette colocation est souvent très “casse-gueule”. Notamment pour le couple, qui souffre du manque d’intimité mais, surtout, se retrouve dans un schéma triangulaire parfois sans issue. Le conjoint essaie tant bien que mal de faire barrage, mais cela peut lui être reproché. Quant à la fille, elle est écartelée entre sa mère et son mari. Mais elle peut, aussi, devenir jalouse de sa mère qui n’a d’yeux que pour son gendre…

Toutes sortes de dérives sont possibles…

Isabel Korolitski : Le danger est d’entrer dans une relation fusionnelle, voire incestueuse, et de faire couple avec sa mère. Mais le plus courant, c’est l’inversion des rôles. On prend parfois sa mère chez soi parce qu’on lui doit tout. Et on se retrouve à porter celle qui nous a portée. La fille devient la mère de sa mère, la mère prend le rôle de la mère de ses petits-enfants. Les points de repère éclatent et on ne sait plus qui est qui. D’autres ne laissent pas grandir leur fille et veulent rester toutes-puissantes. En habitant chez elle, elles gardent le contrôle. Pour des mères défaillantes, c’est l’occasion de se racheter.

A quelles conditions est-ce vivable ?

Isabel Korolitski : Il faut d’abord être au clair avec soi-même. Se demander dans quoi on s’embarque et évaluer les dommages que cela peut engendrer. Il est très important de distinguer les cas où la mère est dans un état de dépendance (très âgée, livrée à elle-même) et ces moments de vulnérabilité où on la sent en demande (après un divorce, un deuil…). Dans ces cas-là, la priorité c’est de s’aider sans se dévorer. On peut être très présente, sans pour autant vivre sous le même toit…

Avant de faire salle de bain commune, il faut voir s’il n’existe pas des solutions qui arrangeraient tout le monde. Curieusement, dans bien des cas, des solutions existent mais on les élimine : un studio à louer sur le même palier par exemple… Mais, même sous le même toit, il faut essayer, au maximum, de s’aménager deux espaces de vie séparés, et établir ensemble des règles de vie en inventant la “bonne distance”. Garder deux vies.

Surtout, il faut que cette cohabitation reste temporaire. Fixer, dès le début, des limites, et expliquer pourquoi : “J’ai besoin de toi pour quelques semaines”, “Viens habiter à la maison le temps de te remettre”… Car le plus difficile, c’est le moment de la rupture. Il faut s’obliger à mettre un terme à cette colocation sans se sentir coupable de chasser sa mère. Cette entraide peut être vraiment riche et bénéfique, à condition que ça ne s’installe pas. Et que l’amour avec la mère ne dévore pas tout.

*Les prénoms ont été changés Article publié initialement dans le magazine Marie Claire de Juin 2014, réédité en juillet 2019 ** Psychanalyste

Cách Nấu Thịt Đông Ngon Với Tai Heo, Mộc Nhĩ Đơn Giản

Bạn đang muốn học cách nấu thịt đông chân giò với mộc nhĩ, tai heo để tăng thêm không khí của những ngày Tết nguyên đán mỗi khi tết đến xuân về?

Đặc biệt hơn là khi các bạn có được công thức chế biến món thịt nấu đông cho riêng mình rồi, các bạn có thể chế biến thêm hoặc bớt các nguyên liệu sao cho phù hợp với khẩu vị của cả gia đình mình nhất phải không nào?

Chuẩn bị nguyên liệu nấu thịt đông ngon

Thịt chân giò lợn: 1 kg.

Tai lợn: 500 gram.

Nấm hương, mộc nhĩ: mỗi loại 30 gram.

Hành khô, gừng.

Nước mắm ngon.

Tiêu đập dập.

Khuôn đựng thịt đông.

Cách nấu thịt đông ngon tại nhà

Bước 1: Sơ chế thịt chân giò

Để sơ chế và làm sạch chân giò, đầu tiên các bạn dùng dao cạo sạch hết phần lông còn dính ở trên lớp phần bì bên ngoài. Tiếp đó đem chân giò rửa thật sạch với nước muối pha loãng rồi thái thành từng miếng nhỏ khổ bằng bao diêm.

Bước 2: Sơ chế tai lợn

Các bạn tiến hành cạo thật sạch tai lợn, có thể khử mùi hôi của tai lợn bằng cách lấy muối + dấm xát đều vào xung quanh tai lợn sau đó rửa sạch lại với nước rồi đem thái nhỏ.

Khi nấu thịt đông các bạn cho tai lợn vào để làm cho món thịt đông của chúng ta thêm giòn và ngon hơn. Trường hợp nếu như các bạn không thích tai lợn thì các bạn cũng có thể thay thế bằng 1 miếng bì lợn (khoảng 100 gram) để thịt có thể đông và tạo được độ kết dính.

Bước 3: Chần qua thịt

Để món thịt đông của chúng ta không bị bị, các bạn nên đun 1 nồi nước, cho 1 chút xíu muối + hành khô đã bóc vỏ và đập dập (hoặc các bạn có thể dùng hành trắng đều được) + 1 chút gừng đập dập vào nồi nước để chần thịt. Thịt lợn được chần qua nước có muối + gừng + hành đập dập sẽ làm giảm mùi hôi và sạch hơn.

Sau khi đã chần thịt xong, các bạn đem thịt xả qua với nước và để cho ráo nước. Tiếp đó cho thịt vào ướp cùng với 1 thìa nước mắm ngon trong khoảng 30 phút để cho thịt được ngấm đều.

Bước 4: Sơ chế và xào mộc nhĩ, nấm hương

Mộc nhĩ và nấm hương các bạn cho vào nước nóng ngâm nở ra rồi dùng dao cắt bỏ hết các núm rồi đem thái nhỏ (các bạn cũng không cần phải thái quá nhỏ, bởi khi thái nhỏ mọc nhĩ sẽ rất dễ bị nhũn và không còn độ ngon giòn nữa).

Tiếp đó, các bạn đặt chảo lên bếp, cho dầu ăn vào cùng với 1 chút hành khô và phi cho thơm vàng. Sau đó tiếp tục cho nấm hương và mộc nhĩ cùng, cho thêm 1 chút hạt nêm để thêm phần đậm vị rồi trút để riêng ra bát.

Bước 5: Xào thịt chân giò với tai lợn

Sau khi đã ướp chân giò với nước mắm được khoảng 3 phút, các bạn cho chân giò và tai heo vào chảo xào cùng với 1 ít dầu ăn cho săn thịt lại cùng với 1 chút hạt nêm nữa.

Lưu ý: Với cách làm thịt đông này, các bạn không nên nấu quá mặn, bởi như vậy sẽ rất dễ mất đi độ thanh mát của món ăn.

Bước 6: Ninh thịt

Sau khi đã xào thịt chân giờ với tai heo sơ qua rồi, các bạn cho thịt vào trong nồi để tiến hành nấu đông. Bạn có thể dùng nồi áp suất để ninh sẽ giúp tiết kiệm thời gian nấu hơn rất nhiều.

Bạn đổ nước vào trong nồi sao cho ngập mặt thịt, đun đến khi nào thấy sôi và nếu có bọt thì các bạn dùng muôi hớt hết phần bọt này ra, như vậy món thịt đông của chúng ta sẽ không bị đục. Và sau khi hớt hết bọt ra rồi, các bạn đóng nắp nồi áp suất lại và để tiến hành ninh thật kỹ.

Bước 7: Tạo hình cho món thịt đông

Nếu như các bạn muốn có được một món thịt đông vừa ngon, vừa bắt mắt. Các bạn có thể lấy cà rốt, tỉa hoa, cho vào luộc sơ qua rồi đặt vài bông xuống phía dưới của đáy khuôn hoặc bát trước khi múc thịt đông vào.

Cuối cùng, các bạn chỉ cần đem thịt đông bỏ vào trong tủ lạnh và để trong khoảng 5-6 giờ đồng hồ cho thịt được đông lại. Khi bắt đầu ăn, các bạn bỏ thịt đông ra và dùng dao, lách vào thành khay hoặc bát để úp thịt đông ra đĩa cho dễ dàng hơn. Và như vậy là các bạn đã có được món thịt chân giò nấu đông ngon giòn và hấp dẫn để cùng cả gia đình thưởng thức trong dịp Tết nguyên đán này rồi đó ạ.

Một số lưu ý khi nấu thịt đông ngon

Khi làm món thịt chân giò nấu đông, các bạn nên sử dụng tai heo hoặc bì lợn. Trong quá trình nấu, các bạn cũng cho 2 nguyên liệu này vào xào bình thường như thịt chân giò rồi ninh bình thường. Tai heo và bì lợn là 2 trong số các nguyên liệu có nhiều chất kết dính, sẽ làm cho món thịt đông của bạn đông đặc tốt nhất.

Khi ninh, các bạn nên sử dụng nồi áp suất để ninh hoặc nồi cơm điện để om thay vì các bạn đun trên bếp cho chân giò được chín nhừ.

Trong quá trình nấu thịt đông, các bạn cũng nên nấu nhạt 1 chút để món ăn dễ đông hơn. Hơn nữa cũng sẽ đảm bảo được tính thanh mát đặc trưng của món thịt chân giò nấu đông này.

Thông thường, món thịt chân giò nấu đông với tai heo, nấm hương, mộc nhĩ này là 1 trong những món ăn rất đặc trưng của những ngày Tết nguyên đán. Và món thịt nấu đông này khi ăn có thể ăn kèm với hành muối, dưa muối hoặc là củ kiệu muối đều sẽ rất ngon và hợp vị.

Gia đình bạn cũng có thể ăn thịt đông chấm với nước mắm ngon và rắc thêm 1 chút xíu hạt tiêu ấm nóng cũng rất rất tuyệt.